mercoledì 30 maggio 2012

Interventions de Michel Foucault


L’usage de la lobotomie : deux interventions de Foucault au Canada

Intervention de Foucault sur la lobotomie lors de son voyage au Canada en 1973.
Archives Centre Michel Foucault


Le vol dans les grands magasins
Intervention de Michel Foucault. Sans date Archives centre Michel foucualt



From: http://portail-michel-foucault.org/

giovedì 24 maggio 2012

Le siècle deleuzien par Nicolas Weill @ Le Monde


Le XXIe siècle sera-t-il "deleuzien" ?

LE MONDE | 

L'itinéraire de la revue Europe se confond avec une grande histoire, celle de l'engagement progressiste, antifasciste et communiste de beaucoup d'intellectuels français. Fondée en 1923 sous l'inspiration de l'écrivain pacifiste Romain Rolland, elle rassembla un bon nombre de "compagnons de route" du Parti communiste.Europe eut ainsi parmi ses animateurs Louis Aragon, Elsa Triolet, Paul Eluard et, plus récemment, le metteur en scène Antoine Vitez. Ce sont deux poètes, critiques et traducteurs qui la dirigent aujourd'hui, Charles Dobzynski et Jean-Baptiste Para. Dans un contexte déprimé pour les revues, ils s'efforcent demaintenir le cap d'une qualité d'écriture sans concession. Europe a adopté depuis longtemps le parti pris de proposer des dossiers monographiques. Ceux-ci permettent de faire le point sur l'actualité d'une oeuvre mais aussi de rassembleren un même effort d'écriture les générations qui s'en réclament.
Tel est le cas avec ce numéro d'avril dont la plus grande partie, sous la direction de deux jeunes philosophes et critiques, Evelyne Grossman et Pierre Zaoui, est vouée au philosophe Gilles Deleuze (1925-1995). Figure de proue de la philosophie des années 1960-1970, l'homme "aux yeux jaunes", aux ongles démesurément longs, à la posture provocante et à l'oeuvre protéiforme a incarné avec son compagnon d'écriture, le psychanalyste Félix Guattari (1930-1992), les positions les plus radicales de la vie de l'esprit dans la France d'avant et après Mai 68. Gilles Deleuze refusa la moindre concession au tournant qu'il jugeait"droitier" de la pensée française, dans les années 1970-1980. Ainsi fut-il très acerbe contre les "nouveaux philosophes" qui émergèrent alors.
Pourtant, on a pu voir aussi dans certaines de ses notions-clés comme le nomadisme, la "déterritorialisation", la primauté du corps, le rejet des notions de sujet et d'auteur, une sorte de préformatage du capitalisme "turbo", de boîte à outils conceptuels adaptée à des hordes de publicitaires prônant une morale libérale-libertaire mondialisée. Dans Le Nouvel Esprit du capitalisme (Gallimard, 1999), les sociologues Luc Boltanski et Eve Chiapello avaient mis en évidence certains processus de récupération de la pensée critique par le discours marchand.
Les contributeurs d'Europe, tous spécialistes du parcours deleuzien, font justicede cette lecture et restituent la dimension contestataire d'un penseur ayant eu avant tout pour principe de désenclaver la philosophie classique (Spinoza, les stoïciens, Bergson) en la frottant à la littérature (Beckett, Lewis Caroll), au cinéma(Fassbinder), à la peinture (Bacon), à la musique (Messiaen), etc. Même si tous affirment que la formation d'une "école deleuzienne" et d'une scolastique serait une contradiction dans les termes pour un penseur qu'horripilait toute hiérarchie, ils s'accordent sur la dimension protestataire que conserve son travail.
Ne fut-il pas le premier, par exemple, à attaquer de front et par la gauche l'"ordre patriarcal" ? L'Anti-Œdipe (Minuit, 1972) n'affirmait-il pas que la psychanalyse avait pour projet de le maintenir en place ? Un siècle plus attentif aux droits des minorités sexuelles et aux exclus devrait-il être par définition "deleuzien" ? Peut-être. Ce philosophe eut aussi le pressentiment de l'importance de la mise en réseaux des hommes et des idées avec son concept-phare de "rhizomes" (racines d'arbres à plusieurs embranchements). En cela comme en bien d'autres aspects abordés par Europe, la charge de révolte portée par ses ouvrages n'a rien perdu de sa pertinence.

mercoledì 23 maggio 2012

Heterotopian Studies.


This web site is devoted to Michel Foucault’s ideas on heterotopia. Foucault outlines the notion of heterotopia on three occasions between 1966-67. He attempts to explain certain principles and features of a range of cultural and institutional spaces that are somehow ‘different’ from the ones we inhabit day-to-day.
Foucault simply presents a few thumb-nail sketches which he never develops into a coherent idea. And yet his tantalisingly brief words on the subject have provoked a cottage industry of interpretations and applications from many disciplines and professions throughout the world.
Over the years a dazzling variety of spaces has been explored as illustrations of heterotopia, including: Arab-Islamic architecture, environmental installations, libraries, museums, Masonic lodges, early factories, gardens, performance prototypes, women’s colleges, sites in Fascist Italy, landscapes, gated communities, Buddhist sites, bandrooms, pornographic sites, cybercafés, shopping malls, burial sites and the body of the vampire!
Writers, artists, academics and many others have shown an interest in heterotopia. The web seems a particularly suitable place to explore Foucault’s diverse notion of ‘different spaces’.  Rather than trying to draw together a definitive understanding of this curious spatial concept, the site will explore its possibilities (warts and all!).
This site offers background information, reviews of various interpretations and applications, specific studies of sites related to gardens and cemeteries and a full bibliography.
This site aims to be the hub of a network of contributions.  Please add comments to individual pages and send in your own text and suggested links. The site is self-funded, so any financial contributions from individuals or organisations would greatly help to sustain the site and develop its potential.

From: http://foucaultnews.wordpress.com/

domenica 20 maggio 2012

MARX


Pierre Dardot, Christian Laval

MARX, PRÉNOM : KARL



Paris, Gallimard, mars 2012

La crise mondiale du capitalisme porte à redécouvrir Marx. Il serait pourtant vain d’y chercher une doctrine prête à l’emploi moyennant une simple actualisation. Ce livre se propose – la chose est plus ambitieuse qu’elle ne le paraît – d’apprendre quelque chose de cet ensemble de questions et de réponses, afin non pas d’y trouver l’assurance d’un avenir meilleur, mais de penser notre présente situation historique et sociale et d’en concevoir une issue possible.
Tous les grands textes de Marx cherchent à articuler deux perspectives très différentes. La première est lalogique du capital comme système achevé – à la fois le mouvement inéluctable par lequel le capital se développe en une totalité qui se subordonne tous les éléments de la société, et le jeu des lois immanentes de la production qui le conduit à accoucher nécessairement d’un nouveau mode de production. La seconde est la logique stratégique de l’affrontement : la guerre des classes, sourde ou ouverte, transforme les conditions de la lutte, modèle les subjectivités des acteurs et, pour finir, dégage les dominés de l’assujettissement, leur traçant la voie de l’émancipation. Loin de donner à la doctrine une cohérence inentamable, le « communisme » est le moyen terme imaginaire chargé de résoudre cette tension entre les deux perspectives disparates qui écartèlent de l’intérieur la pensée de Marx.
Mettre en évidence cette disjonction indépassable – entre le jeu de l’action révolutionnaire dans l’histoire ou l’implacable automate qui brise toute résistance et se soumet chaque individu – nous aide à poser la question qui est aujourd’hui la nôtre : comment nous libérer du capitalisme, de cette forme historique qui est devenue « monde », sans être condamnés à le subir encore longtemps, au prix de ravages de tous ordres dont nous ne faisons aujourd’hui qu’entrevoir l’ampleur ?

D’APRÈS FOUCAULT – GESTES, LUTTES, PROGRAMMES


Philippe Artières, Mathieu Potte-Bonneville

D’APRÈS FOUCAULT – GESTES, LUTTES, PROGRAMMES

Paris, Éditions Points, avril 2012




Historien ou philosophe ? Théoricien de la culture ou intellectuel engagé dans les luttes de son temps ? Parce que la trajectoire de Michel Foucault a déjoué de bout en bout ces alternatives, sa relecture contemporaine oblige à adopter un double regard, aussi attentif au détail de ses arguments qu’à la forme même de ses interventions dans l’ordre du discours et l’espace public. Livre à deux voix, entre histoire et philosophie, D’après Foucault rassemble une série d’études dont l’enjeu commun est d’éclairer, par un retour sur l’œuvre de Foucault, la contribution possible de celui-ci aux débats et aux combats du présent, son apport à la compréhension d’une époque qui, déjà, diffère de la sienne. Comment Foucault a-t-il transformé, pour longtemps, les gestes canoniques de l’enseignement ou de l’écriture, leur adjoignant l’exigence du diagnostic, le goût pour l’anonymat ou pour l’éclat de rire ? Quel éclairage offrent ses travaux sur les transformations contemporaines du droit et de la lutte pour les droits, sur l’irruption des soulèvements, sur le renouveau d’une éthique qui ne se réfugie pas dans l’invocation des grands principes ? Comment tirer, de sa lecture, des horizons renouvelés – le programme d’une histoire politique de l’écriture, ou d’une politique des usages et des usagers ? Lecteurs autant que « passeurs » de la pensée de Foucault, Philippe Artières et Mathieu Potte-Bonneville tentent ici d’inventer, vis-à-vis de lui, une fidélité sans nostalgie, afin de prolonger et de relancer cette « morale de l’inconfort » dont il s’est voulu le promoteur, dans la théorie comme dans la politique.

venerdì 18 maggio 2012

Michel Foucault n'est pas un trésor


Philippe Artières - Mathieu Potte-Bonneville
Michel Foucault n'est pas un trésor


Le philosophe tenait à ce que son travail reste ouvert à toutes les lectures, à tous les lecteurs possibles. Pour ne pas le trahir, il faut donc veiller à ce que ses archives, quoique récemment classées "trésor national", soient largement accessibles...



Le classement comme " trésor national " des 37 000 feuillets (manuscrits, textes, notes dactylographiées) dont seraient composées les archives de Michel Foucault soulève une série de questions quant au devenir de ce fonds, dans un débat où se croisent des considérations financières, des enjeux nationaux (puisqu'on a évoqué l'acquisition de ces archives par une bibliothèque universitaire américaine), et une concurrence entre plusieurs institutions françaises (lire " Le Monde des livres " du 27 avril). Lecteurs de Foucault, il ne nous revient pas de trancher ces litiges. Toutefois, nous aimerions introduire dans la discussion une remarque très simple : l'oeuvre de Michel Foucault est de part en part traversée par le souci de l'archive ; il dédia à celle-ci son " archéologie du savoir " et hanta, sa vie durant, les bibliothèques. Il y aurait alors un peu d'aveuglement à ne pas interroger le destin de ses propres archives à la lumière de ses travaux, pour imaginer les formes de conservation et de valorisation de cette masse de choses dites qu'il a laissée dériver jusqu'à nous. 
Le surgissement de ces feuillets fait justice de la tentation de croire que nous pourrions un jour disposer à propos de Foucault de quelque chose comme des " oeuvres complètes ". Ces milliers de pages, en effet, interviennent à la manière d'un énième ressac, dans l'histoire d'une publication de Foucault où, depuis trente ans, chaque nouvelle vague éditoriale jette à bas les digues que l'on avait cru pouvoir bâtir autour de l'oeuvre, les bornes au sein desquelles il semblait possible de la contenir. Dès 1994, les quatre tomes des Dits et écrits adjoignaient aux ouvrages publiés du vivant de l'auteur un pêle-mêle de préfaces, d'entretiens, d'interventions et d'articles qui en modifiaient la compréhension ; la publication, engagée en 1997 et encore inachevée, des cours au Collège de France excède de beaucoup le volume des livres que l'auteur des Mots et les Choses avait choisi de faire paraître. A chaque fois, loin de se compléter, le puzzle se mélange de nouveau. Les archives de Foucault vérifient ainsi la définition qu'il donnait du discours, en s'arrachant peu à peu à l'intention de l'Auteur et à l'horizon de l'Œuvre - nul ne saurait se prétendre maître de leur dispersion, et elles s'offrent de plus en plus clairement à un nombre indéfini de parcours possibles. 
Or, de ces parcours d'interprétation, le tracé n'est pas préfiguré dans les archives elles-mêmes ; leur défrichage revient essentiellement aux lecteurs. Il faut ici se souvenir de la manière dont Foucault affirmait écrire " pour des utilisateurs ", ou évoquait son goût des " textes pratiques, qui sont eux-mêmes l'objet de pratiques ". Cette figure du lecteur-usager est essentielle : d'abord, elle met hors jeu toute notion de propriété et de lecture autorisée, invite à nouer avec les textes une relation d'emprunt qui les laisse libres pour d'autres usages possibles, comme on rapporte sagement son livre à la bibliothèque commune. Ensuite, l'idée d'usage trace une oblique entre lectures savantes ou profanes, désintéressées ou engagées, spécialisées ou exotiques ; cela ne veut pas dire que toutes les lectures sont également intéressantes, mais que l'on ne peut décider de leur intérêt qu'" à l'usage ", et non a priori. Parce que le sens d'un texte n'est pas réserve à découvrir, mais instrument à inventer, on ne saurait au nom de la science en restreindre l'accès à telle ou telle communauté interprétative, disposant du droit exclusif à s'en faire l'intermédiaire. Enfin, que Foucault ait écrit pour des utilisateurs suggère qu'il n'entendait pas voir ses travaux cantonnés au champ clos des controverses théoriques, mais espérait aussi les voir produire des effets dans le vif des questions culturelles, sociales et politiques, devenir (selon ses propres termes) " à la fois bataille et arme, stratégie et choc ". 
Comment être fidèles à cet impératif ? En affirmant ceci : du point de vue des usagers, l'enjeu n'est pas de savoir si les archives de Foucault doivent devenir étrangères ou rester nationales ; le problème est de faire entendre qu'elles ne constituent en rien un " trésor ". Les trésors appellent les coffres-forts, excitent les collectionneurs, attirent les chasseurs de trésor - et l'on peut redouter, de même, qu'un tel traitement des archives relance la tension entre la tentation d'en réserver l'accès, d'en faire un objet de prestige plutôt que de recherche, et celle d'en faire circuler plus ou moins clandestinement des fragments disparates, éclats brillants arrachés à l'ensemble lorsqu'au contraire, ce sont les circulations au sein du corpus qui sont fécondes. Permettre aux lecteurs l'accès le plus direct à cet ensemble documentaire est un enjeu primordial, qui ne se déduit pas mécaniquement des considérations marchandes, institutionnelles ou patriotiques : par exemple, faudrait-il se réjouir que les archives Foucault demeurent sur le territoire français, si les chercheurs du Sud se trouvaient du même coup, faute de visas, interdits de consultation comme c'est souvent le cas aujourd'hui ? Quelle que soit la solution finalement retenue pour l'accueil matériel de ce fonds, nous appelons à ce que l'ensemble de ces archives fasse l'objet d'une numérisation globale qui en permette la consultation internationale la plus large, conformément à cette communauté mondiale d'usagers de la pensée que les technologies de l'information contemporaines font naître et dont Foucault aura peut-être été le premier penseur. Alors que la marchandisation des archives intellectuelles tend à s'imposer comme la norme, et face à des débats promis à revenir à propos d'autres fonds, il y aurait là l'indication d'une manière différente d'aborder le problème - manière plus conforme aux moyens et aux enjeux de la recherche aujourd'hui, que le seul fétichisme des feuillets jaunis, la recherche de la perle rare ou l'émotion suscitée par la graphie du Maître. 
L'usage, plutôt que le trésor. Rééditant, en 1972, L'Histoire de la folie à l'âge classique, Foucault écrivait à propos de son livre : " Quant à la nouveauté, ne feignons pas de la découvrir en lui, comme une réserve secrète, comme une richesse d'abord inaperçue : elle n'a été faite que des choses qui ont été dites sur lui, et des événements dans lesquels il a été pris. " Les nouvelles lectures ne sont pas embaumées dans des sarcophages de papier, comme un secret à préserver ou à piller ; elles sont encore à inventer, pourvu que ses usagers futurs puissent les dessiner à même des archives largement disponibles. 


Le Monde, 18 mai 2012

giovedì 17 maggio 2012

Sovvertire la macchina del debito infinito


Sovvertire la macchina del debito infinito

Intervista a Maurizio Lazzarato*

Dopo aver pubblicato la prefazione all’edizione italiana ritorniamo su La fabbrica dell’uomo indebitato di Maurizio Lazzarato con un’intervista all’autore su alcuni nodi del suo importante pamphlet.
Nel tuo saggio, riprendendo la seconda dissertazione de La Genealogia della morale di Nietzsche e L’Anti-Edipo di Deleuze e Guattari, fornisci una ricostruzione del neoliberalismo secondo la quale attorno al debito si produce un dispositivo di potere che informa interamente l’infrastruttura biopolitica. Parafrasando Marx potremmo dire che il debito non è una cosa ma un rapporto sociale. Quale nesso intercorre tra la relazione creditore-debitore e la proprietà?
Il rapporto creditore-debitore è un rapporto organizzato attorno alla proprietà, è un rapporto tra chi ha disponibilità di denaro e chi non ce l’ha. La proprietà piuttosto che essere dei mezzi di produzione come diceva Marx, ruota attorno ai titoli di proprietà del capitale, quindi c’è un rapporto di potere che si è modificato rispetto alla tradizione marxiana, è deterrittorializzato per dirla con Deleuze e Guattari – è a un livello di astrazione superiore, ma è comunque organizzato attorno a una proprietà: tra chi ha accesso al denaro e chi non ce l’ha.
È un rapporto di potere che invece di partire dall’eguaglianza dello scambio, parte dall’ineguaglianza della relazione creditore-debitore, che è immediatamente sociale: l’economia del debito non fa distinzione tra salariati e non-salariati, tra occupato e disoccupato, tra lavoro materiale e immateriale, siamo tutti indebitati. Nello stesso tempo è una dimensione immediatamente mondiale, che agisce e comanda trasversalmente alle divisioni tra paesi ricchi e poveri, affermati o emergenti. Il credito/debito è stata l’arma fondamentale della strategia capitalistica dopo gli anni ’70, che ha spiazzato completamente il terreno della lotta di classe sul livello sociale e mondiale, col quale attualmente abbiamo ancora difficoltà a confrontarci.
Vorrei riprendere un argomento che non ho utilizzato nel libro perché viene da quel grande reazionario che è Carl Schmitt e che comprende il problema della proprietà . Il ragionamento mi è stato molto utile per pensare il potere della moneta, anche se Schmitt non parla di quest’ultima. Ogni ordinamento politico-economico è costruito e organizzato a partire da tre principi che sono tre diversi significati della parola “nomos”. Questi stessi tre principi sono alla base dell’economia del credito/debito.
In primo luogo “nomos” significa “prendere/conquistare” e dunque appropriazione. Ogni nuova società (e ogni nuova sequenza del dominio capitalista, ad esempio il post-fordismo) comincia con la conquista, la rapina, con una sorta d’appropriazione/espropriazione originaria. Fino al capitalismo questa fase consisteva nell’appropriazione/espropriazione delle terra come presupposto di ogni economia e diritto ulteriore. Nel capitalismo contemporaneo questa fase è stata organizzata dalla finanza e dal credito che hanno espropriato, attraverso la moneta, la società nel suo insieme (non solo il lavoro, ma l’insieme delle relazioni sociali, dei saperi, della ricchezza, etc.). La finanza dunque come macchina di cattura predatrice. Il secondo significato di “nomos” è “spartire/dividere”. La divisione/distribuzione “fa le parti” (ma in modo radicalmente differente da Rancière). Attribuendo “il mio e il tuo” definisce la proprietà e il diritto. Nel capitalismo contemporaneo la proprietà è distribuita dalla moneta e dal credito/debito, ed è, principalmente, possesso o privazione di titoli del capitale.
Il terzo  significato di “nomos” è produrre, produzione. Ora, mi sembra  chiaro che anche nella sequenza apertasi alla fine degli anni 70, c’è una appropriazione/espropriazione, una distribuzione/divisione (proprietà) che precede logicamente, anche se non realmente, la produzione. Il concetto di produzione per non essere economicista deve includere questi tre principi. Ne L’anti-Edipo di Deleuze e Guattari, mi sembra, che la distribuzione delle funzioni, delle proprietà  e l’appropriazione sia organizzata dalla moneta come prerequisito della “produzione”.
La cosa interessante è che fino al capitalismo l’ordine degli eventi nel processo di costituzione di una società è quello descritto: appropriazione, divisione, produzione. L’economia classica e il liberalismo hanno voluto far credere che la “produzione”, caratterizzata dalla liberazione delle forze produttive, dai lacci e laccioli delle società dell’Ancien Régime, risolveva al suo interno il problema dell’appropriazione e della divisione. Ed è quello che i neo-liberali e i loro governi tecnici continuano ad affermare. Diventando il livello di vita sempre più alto (crescita), la “divisione diventa più facile e l’appropriazione non è solo immorale, ma anche irrazionale dal punto di vista economico e quindi insensata” (Schmitt). Schmitt cita Lenin e Marx, come autori che – in parte, dice – non hanno ceduto alle lusinghe della “produzione”. Il primo considera l’imperialismo e la colonizzazione come l’appropriazione/espropriazione necessari  per risolvere la “questione sociale”, mentre Marx considera l’accumulazione originaria e la sua feroce violenza come condizioni imprescindibili del Capitale. Per cambiare la produzione bisogna “espropriare gli espropriatori” e distribuire differentemente la “proprietà”. Ed è quello che questa crisi pone come problema e che i liberali e i socialdemocratici non vogliono vedere – o meglio vedono benissimo, ma non possono accettare! Una nuova crescita, un nuovo New Deal che non implicano una nuova appropriazione e una nuova proprietà (che esproprino gli espropriatori, siamo sempre li!)  non fanno altro che perpetuare le condizioni della crisi. La crescita è un rapporto politico prima che economico.  Crescita verde, crescita tout court, New New Deal, politiche dell’impiego, etc. non toccano assolutamente le poste in gioco politiche della crisi, cioè le caratteristiche dell’appropriazione e della divisione proprie del neo-liberalismo. Essendo queste le proposte liberali e “socialdemocratiche” di uscita dalla crisi, aspettiamoci un suo approfondimento che, in realtà, è già in corso. La crescita della Germania, per esempio, non modifica le cause della crisi, perché accresce le differenze e le ineguaglianze di classe, la precarietà dei lavoratori poveri ma anche dei salariati qualificati e concentra la ricchezza prodotta nelle mani di pochi. Ed è sempre l’economia del debito che “espropria”, “divide” e comanda la “produzione”. Fortunatamente, l’austerità che la Germania, attraverso il controllo dell’euro (forma contemporanea della moneta come capitale, della moneta come comando), vuole imporre agli europei non funziona. Sta già trasferendo l’“instabilità” dei mercati sul terreno politico, sconvolgendo il rapporto capitale/stato, capitale/sistema politico con esiti imprevedibili.

La definizione di economia del debito è anche un potenziale strumento di trasversalità delle lotte: l’indebitamento accomuna tutti (garantiti, non garantiti, lavoratori autonomi, disoccupati). Da un lato il comando capitalistico si è riorganizzato attorno alla finanza che cattura e decodifica i flussi produttivi, dall’altro si assiste a un progressivo incorporamento del capitale fisso nella forza-lavoro. Finanziarizzazione e cognitivizzazione sono l’ascissa e la coordinata del diagramma di potere contemporaneo nel quale si dispiegano le diverse figure del lavoro, le diverse forme di vita (il precario della conoscenza come l’allevatore francese, lo studente indebitato come il pastore sardo). Dentro questo paradigma postfordista il debito, l’interesse possono essere considerati la nuova forma della misura capitalistica?
Il credito/debito è diverse cose. È un dispositivo di cattura della ricchezza sociale, è un dispositivo di comando perché ridefinisce attraverso il credito l’allocazione degli investimenti e poi sì, è assolutamente una nuova forma di misura, di valutazione della misura. I meccanismi di valutazione che sono stati introdotti in tutti gli ambiti, anche nell’università, vengono dalla finanza. La finanza ha impostato questo processo dicendo che la fabbrica fordista era una situazione opaca in cui la misura era impossibile dal suo punto di vista, per cui, per poter investire per esempio in un’impresa, la finanza doveva avere tutti gli strumenti possibili di valutazione, una perfetta trasparenza che è stata data dalle norme contabili introdotte negli anni ’80 e ’90.
La misura è un altro dei principi che sempre Carl Schmitt introduce, affermando che il frutto dell’appropriazione, ciò che viene acquisito per mezzo di “conquista, scoperta, espropriazione” deve essere “misurato/pesato/diviso”. Quindi non è che non ci sia più misura, ma, come la finanza e il credito dimostrano, si tratta piuttosto di una misura “soggettiva”. Sicuramente è nuova misura ed è una misura arbitraria, che dipende solo dalle logiche di potere, e questa logica della valutazione/misura viene imposta a tutti gli aspetti della vita, introducendo la figura dell’esperto e della valutazione, nella scuola , nella polizia, nell’università, negli ospedali, finanche nel governo etc.. Bisognerebbe rovesciare questo assetto gerarchico, mettendo al centro la riappropriazione sociale e la condivisione dei saperi, rompere questa logica della misura, della valutazione, dell’esperto, mi sembra assolutamente fondamentale.

Tra le pagine più belle del libro ci sono quelle nelle quali ingaggi polemica contro «l’egualitarismo astorico» di Rancière e Badiou e la «riflessività UrModerna» di Beck (e Habermas). Il radicalismo non-marxista francese e il post-marxismo socialdemocratico tedesco, diversissimi tra loro, presentano però due analogie: espungono la lotta di classe dal dibattito della sinistra e propongono delle teorie della comunicazione che non tengono minimamente conto dei rapporti di potere. Insomma, quella che Guattari definiva la normalizzazione franco-tedesca sembra trovare anche articolazioni progressiste. Ma pure i movimenti a cavallo tra i due secoli sono forse stati affetti da un portato più che altro etico e da un certo idealismo comunicativo, è giunto il momento di tornare ad essere marxisti?
In Badiou e Rancière c’è il politico, ma non c’è il capitalismo. C’è il politico, ma precapitalista. Ci sono Platone e Aristotele, piuttosto che Marx. Non c’è la produzione , non c’è la fabbrica. La fabbrica intesa come prima attualizzazione di quel concatenamento uomini/macchine/segni che oggi ritroviamo non solo nella produzione, ma in ogni relazione sociale.  E che troviamo anche nello Stato/welfare, nelle sue amministrazioni. La cosa che mi ha sempre colpito è che in Badiou e Rancière non c’è nemmeno il concetto, nemmeno la parola “macchina”, come non c’è neanche la parola tecnica o scienza. La macchina (nel senso di macchina sociale e macchina tecnica) è sparita anche da altre teorie critiche, proprio ora che è dappertutto, proprio ora che accompagna ogni gesto, espressione, azione della nostra quotidianità. Penso che il concetto di linguaggio e di svolta linguistica tratti dalla filosofia analitica abbiano prodotto dei grossi guai, perché rinviano a un processo che mi sembra non materialista di soggettivazione. Nel capitalismo, la soggettivazione è sempre per e/o con la macchina tecnica e sociale. Il capitale è une relazione sociale, un rapporto di potere,  ma “assistito” da macchine sociali e macchine tecniche. È questa la specificità del capitalismo. Non è un semplice rapporto tra “uomini”, intersoggettivo come in Hannah Arendt (o Rancière), dove nell’azione non c’è un atomo di “materia”. Penso che bisognerebbe restare “fedeli” al “Frammento sulle macchine” con cui diverse generazioni si sono formate.  Per queste ragioni penso che la soggettivazione politica in Badiou e Rancière sia “idealista”. In Badiou la lotta di classe è pensata in astratto, la sua antologia sono le matematiche. Badiou e Rancière parlano dell’economia come se fosse l’altro della politica, invece il politico è completamente ridefinito dall’economia. Questo è il capitalismo e non altro:  “Il nostro destino è l’economia”, che è un rapporto di potere, un rapporto dove ci sono quelli che gestiscono il potere e quelli che lo subiscono e quelli che lo subiscono hanno la possibilità di ribellarsi, di rovesciare la situazione. La soggettivazione non avviene attorno alla democrazia, ma a partire da processi macchinici di sfruttamento e di dominazione che diventano democratici nelle lotta.
Beck bisogna prenderlo come uno dei modelli dell’impossibile “terza via”, della nuova socialdemocrazia. La società del rischio di Beck è completamente ridicola, mi pare, perché – per dirla in termini molto semplici – le differenze di classe attraversano anche il rischio, cosa inconcepibile per queste teorie dove la lotta di classe è espulsa come un vecchio arnese inutilizzabile. Gli unici che non rischiano sono i capitalisti. I rischi sono tutti per i vecchi e nuovi proletari. Se portassimo fino in fondo il discorso del rischio nell’economia del debito, gli investitori che hanno rischiato investendo sui debiti sovrani dovrebbero assumersene la responsabilità. Se gli Stati fanno fallimento perdono i loro soldi, punto e a capo. Invece è assolutamente il contrario: quelli che non sono responsabili pagheranno il rischio preso dal sistema economico. Il vero rischio è corso dalla popolazione. La stessa cosa vale per il rischio ecologico.
Beck pensa il politico attraverso una diffusione e una democratizzazione dei centri di decisione e di governo, la moltiplicazione delle mediazioni, delle “discussioni”. Quello che sta succedendo sotto i nostro occhi, è esattamente il contrario. Mi sembra ci sia in atto una centralizzazione della decisione e delle tecnologie di governance. Attraverso il governo tecnico, questa crisi impone una ricentralizzazione del comando, una ricentralizzazione dei dispositivi di governance statali e non statali, che mette da parte la “politica rappresentativa”, la democrazia dei cittadini, etc.. La cosa divertente è che è ben vero che il governo tecnico decide, ma la sua decisione efficace per ridurre i salari, i redditi, le spese sociali, è assolutamente inefficace per uscire dalla crisi. Stanno andando contro il muro, solo che tra loro e il muro ci siamo noi. La socialdemocrazia era stata costruita attorno a delle basi politiche precise che non paiono riproducibili oggi nei termini che propone Beck, non c’è più questa possibilità, la crisi attuale fa completamente saltare queste teorie della terza via elaborate negli anni ’80-’90.

Passando dalla teoria alla pratica, è del tutto evidente l’insufficienza dei sindacati (anche di quelli più combattivi) e l’incapacità della sinistra radicale (si pensi al ruolo dei Grünen nelle riforme del welfare tedesche) nel leggere il presente. I nuovi movimenti stanno iniziando a porre la questione del debito, ne sono un esempio la campagna contro il debito studentesco negli Stati Uniti e i timidi accenni in Italia contro Equitalia. Gli Indignados e Occupy occupando fisicamente le piazze (come fabbriche) alludono anche alla riappropriazione della metropoli (aspetto non da poco, considerando che la deregulation scarica sugli enti locali comparti sempre più consistenti del welfare). Il rompicapo dell’organizzazione, tuttavia, resta quanto mai aperto: se è certamente necessario capovolgere quel lavoro su di sé dell’uomo indebitato in termini ricompositivi costruendo ponti solidi tra soggetti differenti, non c’è il rischio di sottovalutare la condizione situata delle singolarità? 
Qui bisognerebbe partire dall’esaurimento della logica della rappresentazione (tanto politica che linguistica). Un lungo processo di crisi della rappresentazione sta volgendo al termine, tanto dal punto di vista del capitale che dal punto di vista dell’emancipazione. La crisi del debito è prima di tutto una crisi della governamentalità che ridefinisce tanti i governati  (uomo indebitato) che i governanti (governo tecnico). Getta luce anche sul concetto di governamentalità di Foucault, rompendo radicalmente con la sua genealogia. Noi assistiamo, dall’epoca della Thatcher a una privatizzazione della governamentalità che è l’altra faccia della privatizzazione della moneta. La tecnologia governamentale non è più una tecnologia delle Stato (anche se lo Stato ci gioca un ruolo centrale, ma come istituzione “privatizzata”) e l’economia non limita soltanto dall’interno la possibilità di governare, ma se l’assume in toto. Il governo tecnico è il compimento di questo processo di privatizzazione. Alla logica della rappresentanza si sostituisce la logica funzionale, operativa (diagrammatica direbbero Deleuze e Guattari) della moneta/credito, una logica cioè che non passa per la rappresentanza, né per le semiotiche significanti e rappresentative (linguaggio) e nemmeno per dei “soggetti” che decidono (à la Schmitt) . La logica della “produzione” e la logica della rappresentazione  (politica e linguistica) funzionano insieme nel capitalismo, ma a partire dalla supremazia della prima. E nella crisi la prima occupa tutto lo spazio politico.
Che cos’è un governo tecnico, un governo non rappresentativo? E’ un tentativo di trasposizione della logica del “just in time”, dall’impresa alla politica. Il governo deve assicurare che la popolazione risponda in tempo reale alle modificazioni delle variabili economiche. Lo spread sale, la borsa scende, i salari, i redditi, le spese sociali devono adattarsi in tempo reale ai segnali emessi dall’economia del debito. I neo-liberali avevano definito la soggettività dei governati tramite il concetto di “capitale umano” definizione fatta propria da Foucault. Che cos’è il “capitale umano”? È “capitale umano” colui che risponde sistematicamente alle modificazioni che saranno artificialmente introdotte nell’“ambiente”. Il capitale umano non è più l’“atomo di libertà” dell’economia classica, ma una variabile sistemica e subordinata i cui comportamenti devono adattarsi, essere compatibili, rispondere in “just in time” ai segni emessi dall’economia. Quello che il neo-liberalismo non è riuscito ad ottenere dal capitale umano (la capacità di rispondere in tempo reale alle esigenze dei “creditori”) vorrebbe estorcerlo all’uomo indebitato e in una prima fase sembra esserci riuscito, ma già si vedono i limiti e le impossibilità di questa “politica tecnica”. Al delirio dell’“autoregolazione” dei mercati, si aggiunge il delirio dell’autoregolazione della governamentalità. Una specie di governo automatico, cibernetico, direbbero Deleuze e Guattari. Non funzionerà. In mezzo a tutte questo agitarsi distruttivo e anti-produttivo del capitale, emerge una bella novità : la società contemporanea, in realtà, non è governabile dalla logica capitalistica, se non in termini autoritari (e di una nuova reazione), ed è in questa direzione che si muovono le tecniche di governo. La società eccede la misura dell’economia neo-liberale. Quella che si mostra come una forza del capitale, nasconde una grande debolezza.
Viviamo in uno stato di eccezione permanente che ormai, diventato regola, è anche inutile continuare a chiamare eccezione! Se il sovrano è colui che decide in queste condizioni, il sovrano è oggi il Capitale. Ciò implica evidentemente un cambiamento radicale del concetto di sovranità, in realtà la sua fine, (qui c’è il limite di Schmitt e di tutte le teorie che vi si rifanno, Agamben, etc.), perché il Capitale non è una “persona” (condizione schimittiana della decisione) e nemmeno un gruppo di persone, ma una “macchina” (o meglio un insieme di macchine) con le sue soggettivazioni o personificazioni, e, seconda osservazione, non ha un territorio a sé, né la possibilità di esprimere dei “valori caldi” capaci di costituire una comunità, una società, come direbbero gli ordo-liberali tedeschi. Il mercato, l’impresa e la concorrenza sono retti da principi dissolventi, piuttosto che unificanti. Distruggono sistematicamente ciò che tiene insieme una società. Il Capitale è sempre stato costretto ad utilizzare dei territori presi in prestito per colmare le sue lacune d’integrazione politica, di cui il più importante, lo Stato-Nazione, si è poi impegnato, a partire dagli anni ’70, a minare sistematicamente. Tutte le mediazioni rappresentative e istituzionali sono o saltate o fortemente indebolite. In Italia questo processo salta agli occhi : la “Padania” è la farsa del territorio e dei “valori caldi”, comunitari, che mancano al Capitale “terziario” rappresentato da Berlusconi e i neo-fascisti, l’altra faccia della farsa, che ha invece garantito un surrogato di valori statali e nazionali. Ancora una volta l’esibizione della forza del Capitale, è piuttosto segno della sua debolezza. A condizione che emerga una soggettività che lo combatta al suo stesso livello, rivelando, con la lotta, le sue debolezze.
La logica della rappresentanza è in crisi anche dal punto di vista dei movimenti. La democrazia politica e la democrazia sociale (sindacati, istituzioni sociali, etc.) fondate sulla rappresentanza sono state rifiutate da tutti i movimenti che si sono manifestati negli ultimi trent’anni. Qualcosa di nuovo sta emergendo, tra mille difficoltà e ambiguità. I movimenti stanno facendo delle sperimentazioni molto interessanti che, però, mi sembrano ancora non all’altezza dell’attacco portato dal capitale, anche se quella degli Indignados, di Occupy Wall Street e soprattutto quella di Oakland sono molto avanzate, perché, da un lato, si pongono su un livello immediatamente sociale, rompendo con le tradizioni corporative e settoriali dei sindacati e dall’altro rifuggono la “rappresentazione”.  In ogni modo l’accelerazione e l’approfondimento della crisi , costituiranno i migliori maestri per trovare nuove modalità d’organizzazione e nuove tematiche  di mobilitazione. Non penso che ci si possa soggettivare in quanto debitori, non so se sia possibile, è una categoria dell’assegnazione capitalistica, tu sei costretto a essere debitore. Tuttavia, il debito dà immediatamente un terreno sociale, una dimensione socializzata trasversale che prima non avevamo. Come direbbe Marx, il capitalismo si mostra in tutta la sua nudità, ma questo non vuol dire fare un discorso trionfalista o da filosofia della storia, anzi. Però le condizioni sono cambiate rispetto a quelle degli anni ’80 e ’90, c’è un terreno comune che va ri-singolarizzato rispetto all’eterogeneità delle diverse lotte sociali, delle diverse forme di vita, ripartendo dalle pratiche che sono quelle della riappropriazione della metropoli, delle lotte sul reddito, etc..
Le dinamiche espansive del capitalismo si sono chiuse. Negli anni ’80 potevano ancora prometterci l’arricchimento per tutti. Questa promessa di ricchezza futura il capitalismo non può più mantenerla oggi. Quello che ci promettono ora sono “lacrime e sangue” per i prossimi 10-15 anni e la feroce difesa dei loro “privilegi”. Qui , molti dei vecchi obiettivi della lotta di classe, ridiventano attuali.
From: Uninomade 2.0

sabato 12 maggio 2012

LES USAGES SOCIAUX DES SCIENCES DU CERVEAU


LES USAGES SOCIAUX DES SCIENCES DU CERVEAU

Journée d’études le mardi 15 mai 2012 

Université de New York à Paris, 56 rue de Passy, 75016 

Avec le concours de l’équipe  
CSU du Centre de Recherches 
Sociologiques et Politiques  
de Paris (CRESPPA / CNRS) 

9.00 – 9.15 > Présentation / introduction 
Usages sociaux des savoirs « pré-neuroscientifiques » 
9.15 – 9.45 > Rafael Mandressi (Centre Alexandre-Koyré / CNRS, 
Paris), Usages sociaux et politiques des savoirs « pré-neuroscientifiques »  
sur le cerveau 
9.45 – 10.15 > Yves Cartuyvels (Facultés universitaires Saint-Louis, 
Académie Louvain, Bruxelles), Usages sociaux d’une lecture biologique  
du crime à la fin du XIXe 
Discutant : Marc Renneville (maître de conférences, chargé d’études  
au ministère de la justice, chercheur associé au Centre A. Koyré) 
10.15 – 11.00 > Discussion 
Le genre des neurosciences 
11.15 – 11.50 > Rebecca Jordan-Young (Barnard College,  
Columbia University, New York), Hardwired for Sexism 
11.50 – 12.20 > Catherine Vidal (Institut Pasteur, Paris),  
Ordre social et ordre neuronal 
Discutante : Dominique Memmi (Cresppa-CSU, CNRS) 
12.20 – 13.00 > Discussion 
13.00 – 14.00 > Déjeuner 
Usages sociaux des neurosciences (1) : le marketing 
14.00 – 14.30 > Didier Courbet (univ. Aix-Marseille 1 / IRSIC), Neuro- 
marketing et neurosciences au service des publicitaires : questionnements éthiques 
Discutant : Sébastien Lemerle (université Paris Ouest / Cresppa-CSU) 
14.30 – 15.00 > Discussion 
Usages sociaux des neurosciences (2) : l’école 
15.00 – 15.30 > Stanislas Morel (université Saint-Étienne),  
Neurosciences cognitives et pédagogie 
15.30 – 16.00 > Marianne Woollven (ENS Lyon / Centre Max Weber), 
Que se passe-t-il dans le cerveau dyslexique ?  
Les difficultés en lecture au prisme des sciences du cerveau 
16.00 – 16.30 > Grégoire Molinatti (université Montpellier),  
Neurosciences et éducation : quelles épistémologies, quelle théorie du sujet,  
quelles normativités ? 
Discutant : Samuel Lézé (Institut français de l’Éducation / ENS Lyon) 
16.30 – 17.30 > Discussion et conclusion 
Discutante : Dominique Memmi (Cresppa-CSU, CNRS)