martedì 30 aprile 2013

Colin Koopman - Genealogy as Critique Foucault and the Problems of Modernity - IUP, Usa, February 2013


Viewing Foucault in the light of work by Continental and American philosophers, most notably Nietzsche, Habermas, Deleuze, Richard Rorty, Bernard Williams, and Ian HackingGenealogy as Critique shows that philosophical genealogy involves not only the critique of modernity but also its transformation. Colin Koopman engages genealogy as a philosophical tradition and a method for understanding the complex histories of our present social and cultural conditions. He explains how our understanding of Foucault can benefit from productive dialogue with philosophical allies to push Foucaultian genealogy a step further and elaborate a means of addressing our most intractable contemporary problems.

Colin Koopman is Assistant Professor of Philosophy at the University of Oregon and author of Pragmatism as Transition: Historicity and Hope in James, Dewey, and Rorty.

"Colin Koopman rethinks Foucault's work from the ground up, re-reading his relationships to Kant, Nietzsche, Deleuze and Habermas. In so doing, he opens up fruitful new avenues for connecting Foucaultian genealogical critique to pragmatism and Habermasian critical theory. It is a must read for anyone interested in the relationship between Foucault and critical theory." —Amy R. Allen, Dartmouth College

Introduction: What Genealogy Does
1. Critical Historiography: Politics, Philosophy & Problematization
2. Three Uses of Genealogy: Subversion, Vindication & Problematization
3. What Problematization Is: Contingency, Complexity & Critique
4. What Problematization Does: Aims, Sources & Implications
5. Foucault's Problematization of Modernity: The Reciprocal Incompatibility of Discipline and Liberation
6. Foucault's Reconstruction of Modern Moralities: An Ethics of Self-Transformation
7. Problematization plus Reconstruction: Genealogy, Pragmatism & Critical Theory


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giovedì 25 aprile 2013

Colloque international Foucault / Wittgenstein : subjectivité et politique vendredi 7 & samedi 8 juin 2013 @ Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne



Colloque international
 Foucault / Wittgenstein : subjectivité et politique
vendredi 7 & samedi 8 juin 2013
9h30 - 18h
 
 Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
salle Cavaillès (1er étage, esc. C)


Programme détaillé en pièce jointe.

 
Argumentaire

À partir de deux traditions philosophiques distinctes, Michel Foucault et Ludwig Wittgenstein ont chacun proposé une critique radicale, non seulement du psychologisme, mais aussi de la notion classique d’une subjectivité souveraine comme du modèle afférent d’un sujet de l’action et du savoir transparent à soi-même. L’opposition de ces deux auteurs à une pensée d’obédience cartésienne-husserlienne offre ainsi une intersection entre philosophie dite « continentale » et philosophie analytique. Le combat engagé par Foucault (à la suite de Cavaillès et de Canguilhem) contre la « philosophie de l’expérience, du sens et du sujet » présente une analogie cruciale avec le projet wittgensteinien de dissolution de la mythologie des processus dits « mentaux », contre l’identification de l’esprit à une sphère privée, d’un genre spécifique.

Cette double critique du sujet souverain (et en particulier du « Je pense » cartésien entendu comme sujet de connaissance) n’invalide pourtant pas, chez les deux auteurs, l’impératif d’une enquête à propos des conditions de la subjectivité : une subjectivité inscrite dans le social et ses institutions, les rapports de pouvoir, les « formes de vie », les pratiques discursives, une communauté de langage. L’interrogation explicitement à l’œuvre, dans les derniers travaux de Foucault, à propos de l’expérience antique du « souci de soi » et de la parrêsia est à cet égard cruciale. Cet intérêt pour les techniques de soi et les processus de « subjectivation », dans la mesure où il ne renoue pas avec une philosophie de la conscience, peut en effet s’entendre en résonance avec l’effort toujours plus marqué, chez le dernier Wittgenstein, pour rendre compte d’une expérience en première personne aussi inéliminable qu’indescriptible au sens strict, dissociée comme telle de l’activité d’un sujet de la connaissance et de la représentation. Surtout, il fait signe vers une « insertion » possible de l’éthique dans la politique, précisément dans la mesure où le travail du sujet sur lui-même devient un point crucial de résistance et contre-conduite. Or cette dimension politique de la subjectivation n’est pas absente chez Wittgenstein : on peut songer tant au lien subjectivité-expressivité-communauté de langage qu’à la tâche (indissolublement éthique et politique) d’apprendre à voir ce qui est important mais qui, tout en étant sous nos yeux, n’est pas d’ordinaire remarqué.

Ce colloque a donc pour but, à travers la discussion et la confrontation des perspectives wittgensteinienne et foucaldienne, de mieux délimiter l’efficace persistante d’une pensée non psychologique et non « métaphysique » de la subjectivité, si décisive dans les débats contemporains autour de la reconnaissance et de la subjectivité constituée, ainsi que d’en mettre en lumière les conséquences sur les plans éthique et politique. Il ne saurait se réduire, toutefois, à un simple repérage des effets de résonance entre les approches de ces deux auteurs, mais s’attellera aussi à en explorer les divergences, dont l’analyse pourra se révéler féconde quant à la clarification des problèmes précédemment évoqués. 
Pascale Gillot & Daniele Lorenzini

Max Weber and Michel Foucault: possible convergences @ International Conference Universidade de São Paulo (USP) – São Paulo, Brazil 20th to 24th May 2013


Max Weber and Michel Foucault: possible convergences
International Conference
Universidade de São Paulo (USP) – São Paulo, Brazil
20th to 24th May 2013
May, 20th, Monday
10h-12h a.m.
Opening Session: Colin Gordon, “’Plato in Weimar: public philosophy in the last lectures of Weber and Foucault”. Coord.: Maria Helena Oliva Augusto (USP) and Fabiana A. A. Jardim (USP)
14h30-18h30
Roundtable – “Current interest on Max Weber and Michel Foucault: present, conduct of life and the government of self”
Sam Whimster (Global Policy Institute/ Käte Hamburger Kolleg)
Osvaldo López-Ruiz (CONICET – Argentina)
Maria Helena Oliva Augusto (USP)
Coord.: Daniel Pereira Andrade (FGV/SP)
May, 21, Tuesday
10h-12h a.m.
Intermediary Session: “Religious roots of modernity: moving beyond Weber and Foucault”. Coord.: Fabiana A. A. Jardim (USP)
14h30-18h30
Roundtable – “The religious origins of modernity in the works of Weber and Foucault”
Phillipe Chevallier (Bibliothèque Nationale de France)
Philippe Steiner (Université Paris – Sorbonne)
Mariana M. Côrtes (UFU)
Coord.: Ana Lúcia F. Teixeira (Unifesp)
May, 23, Thursday
14h-18h
Roundtable – “State: conduct of life and the government of others”
Colin Gordon (Royal Brompton & Harefield NHS Trust)
Susana Murillo (Universidad de Buenos Aires)
Daniel Pereira Andrade (FGV/SP)
Fabiana A. A. Jardim (USP)
Coordenação: Osvaldo López-Ruiz
May, 24, Friday
9h30-12h30 a.m.
Roundtable – “Intellectual Démarche: perspectives and uses of history”
Árpad Szakolczai (University College, Cork)
Márcio A. Fonseca (PUC-SP)
Ana Lucia F. Teixeira (Unifesp)
Coord.: Mariana M. Côrtes (UFU)
14h30-16h30
Closing Session: “Ascetisme, confession and hermeneutics of the self”.
Coord.: Maria Helena O. Augusto (USP)
Location: Av. Prof. Luciano Gualberto, nº 315, Cidade Universitária, São Paulo, Brazil.
Room 14 of  Philosophy and Social Sciences Building – FFLCH
Inscriptions will take place during the event. There will be simultaneous translation.
All the activities will be broadcasted by streaming.  Link will be available at the Post-Graduation Program on Sociology:  http://sociologia.fflch.usp.br/pos
 Promotion:
Programa de Pós-Graduação em Sociologia (PPGS/FFLCH-USP)
Research Group on Government, Ethics and Subjectivity (GES)
Support:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
Programa de Pós-Graduação em Sociologia (FFLCH-USP)
Departamento de Sociologia (FFLCH-USP)
Faculdade de Educação (USP)
Departamento de Fundamentos Sociais e Jurídicos da Administração (FGV-EAESP)
Enquiries: Profa. Dra. Fabiana Jardim at fajardim@usp.br

From: Foucault News

martedì 23 aprile 2013

Foucault, Derrida, Deleuze : Pensées rebelles - Editions Sciences Humaines, Fr, March 2013


Pensées rebelles

FOUCAULT, DERRIDA, DELEUZE


Foucault, Derrida, Deleuze : trois philosophes longtemps boudés par la France et aujourd’hui redécouverts. Leurs pensées peuvent être qualifiées de «  rebelles  » à double titre. Rebelles d’abord parce que singulières, critiques, irréductibles, remettant sans cesse en question le pouvoir, l’institution et la manière même de penser et de philosopher. Rebelles également parce que souvent difficiles d’accès – parfois même obscures ou hermétiques – et rétives à une lecture univoque. Et pourtant, en dépit de leur difficulté intrinsèque, elles trouvent encore un large écho aujourd’hui et pas seulement dans les cercles universitaires. Si leurs textes sont souvent ardus, ces philosophes ont toutefois réussi à se faire entendre. Leur engagement y est sans doute pour beaucoup. Loin de s’enfermer dans leur tour d’ivoire, ils se sont confrontés au réel et ont participé aux luttes concrètes de leur temps.

Les sciences humaines prennent aujourd’hui conscience de la fertilité de la pensée de ces trois philosophes : «  nomadisme  », «  rhizome  », «  biopolitique  » autant de concepts et d’outils qui irriguent désormais la réflexion sur la mondialisation et la résistance au libéralisme. À l’heure où ces pensées semblent s’être patrimonialisées, ce livre vient souligner la force de leur posture critique. Rebelles, elles furent… rebelles, elles sont encore.
Pensées rebelles

au SOMMAIRE :

Introduction


Si loin, si proches, le retour de trois pensées critiques (C. Halpern)
La French Theory, métisse transatlantique (F. Cusset)
L’affaire Sokal : pourquoi la France ? (N. Journet)

Michel Foucault (1926-1984)


Michel Foucault, l’insoumis (C. Halpern)
La quête inachevée de Michel Foucault (M. Lallement)
À propos de Histoire de la folie à l’âge classique (C. Halpern)
À propos de Surveiller et Punir. Naissance de la prison (M. Fournier)
Microphysique du pouvoir (C. Lefranc)
Le gouvernement de soi (Frédéric Gros)
Sous le regard de la critique (Jean-François Dortier)
Petit vocabulaire foucaldien (encadré)
Foucault et l’anthropologie (entretien avec M. Abélès)
Quel apport pour la sociologie ? (Bernard Lahire)
Foucault et l’histoire (entretien avec A. Farge)

Jacques Derrida (1930-2004)


La passion de l’excès (S. Camus)
Citoyen Jacques Derrida (M. Gaille)
Une éthique impossible (E. Rimboux)
Derrida débat avec… (encadré)
Le cas Derrida vu par la sociologie des sciences (M. Lamont)
Le rire de l’écriture (M. Goldschmit)

Gilles Deleuze (1925-1995)


Le libertaire (C. Halpern)
Le «  sale gosse  » de l’histoire de la philosophie (F. Streicher)
À propos de Différence et Répétition (F. Streicher)
Libérer les flux du désir (C. Halpern)
L’anti-Œdipe vu par la psychanalyse (entretien avec É. Roudinesco)
Deleuze à travers ses œuvres (encadré)
À propos de Qu’est-ce que la philosophie ? (C. Maigné)
Le devenir du rhizome (X. de la Vega)
La pop’philosophie (entretien avec E. During)



Cet ouvrage est une reprise, revue et actualisée, du Hors-série spécial n° 3 du magazine Sciences Humaines (mai-juin 2005) : « Foucault, Derrida, Deleuze : Pensées rebelles ».

lunedì 22 aprile 2013

Giuseppe Gagliano - L'intellettuale in rivolta. L'antagonismo politico nelle riflessioni di Michel Foucault, Michel Onfray, Herbert Marcuse, Noam Chomsky, Howard Zinn, Colin Ward, David Graeber - Rubettino, It, 2012



Giuseppe Gagliano:L'intellettuale in rivolta. L'antagonismo politico nelle riflessioni di Michel Foucault, Michel Onfray, Herbert Marcuse, Noam Chomsky, Howard Zinn, Colin Ward, David Graeber



Lo scopo del nostro saggio è stato quello di interpretare – attraverso la riflessione di Vittorfranco Pisano, Loup Francart e François Géré – l’approccio antagonista dell’intellettuale militante rispetto ai capisaldi ideologici del sistema dominante e cioè rispetto alla forma giuridica dello Stato o allo Stato in quanto tale, al sistema economico, alla distribuzione del potere o al potere in quanto tale sottolineando come le modalità operative poste in essere dall’intellettuale militante per opporsi al potere in tutte le sue concrete articolazioni, si siano concretizzate nella azione diretta (cioè nel sabotaggio e nella disubbidienza civile), nella controinformazione e nella organizzazione di collettivi e/o organizzazioni sociali alternative – almeno sulla carta – a quelle esistenti.

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mercoledì 17 aprile 2013

Massimiliano Nicoli: L’arte difficile della resistenza @ Alfabeta2, 16 aprile 2013



Leggo l’ultimo libro di Pier Aldo Rovatti (Un velo di sobrietà. Uno sguardo filosofico sulla vita pubblica e privata degli italiani, il Saggiatore 2012) seduto sotto la pergola di un circolo culturale di Trieste intitolato a due partigiani – che quel circolo avevano fondato e che furono fucilati dai nazifascisti nella boscaglia di fronte. La percezione della distanza fra questo luogo, un luogo della Resistenza antifascista, e le scene della nostra collosa contemporaneità su cui si esercita lo sguardo micrologico di Rovatti produce su di me un effetto spaesante.
Da un lato, il riferimento che il luogo mi impone a un passato sempre più velato di oblio – fatte salve le occasioni cerimoniali – aumenta il disagio rispetto a quella che Pasolini (uno dei maestri citati da Rovatti) chiamava “catastrofe antropologica”, dall’altro, quello stesso riferimento mi rimanda a quella “intesa segreta” fra generazioni passate e presenti di cui parlò Benjamin, dandomi una misura ancora più dolente del conformismo da “mansuefatti” in cui oggi per lo più si vive, e che Rovatti contribuisce a diagnosticare.
Ma voglio lasciare un po’ da parte i riferimenti “colti” – che peraltro, temo, poco mi competono – perché il libro che sto leggendo mi invita a una pratica di lettura e di scrittura che azzeri “i privilegi della élite dallo sguardo alto” e che svuoti la filosofia da quell’irrisorio “delirio di onnipotenza” che così spesso la abita. Voglio però mantenere sottotraccia il rimando a una condizione storica ormai arcaica, non per nostalgia né per romantico passatismo, ma come se fosse un luogo altro, una “eterotopia” in cui transitare per prendere una distanza, pur rimanendo impiantati nelle contraddizioni e nei conflitti del presente.
È solo un modo per praticare, qui e ora, il gesto critico che costituisce la posta del libro di Rovatti. Un modo, cioè, di “abitare la distanza” rispetto a un presente ipertrofico fatto di equità meritocratica più che di giustizia sociale, di linguaggi burocratici e aziendali che ammansiscono il rumore delle lotte, di macchine mediatiche che fagocitano bisogni e desideri, di dispositivi di valutazione e di visibilità che spuntano le armi della critica. Un velo di sobrietà tecnocratica ci avviluppa, e non è aderendo come pellicole al nostro tempo disciplinare e omogeneo, o approssimandoci ulteriormente agli schermi e ai monitor che organizzano la nostra esperienza, che riusciremo ad allentarne la presa.
Dunque una mossa contro il tempo degli orologi – o delle macchine informatiche – vale ancora la pena farla, magari sostenendola con la presentificazione improvvisa di un ricordo seppellito. Avviene così che le scene descritte nel libro di Rovatti, lungi dal comporre il quadro teorico in cui si dipana un pensiero sistematico, diventano l’oggetto di una critica militante che include la discrasia fra i discorsi dei libri e le pratiche di vita nel proprio campo di battaglia. Siamo su un “piano inclinato” – espressione che ricorre più volte nel libro – di una rivoluzione neoliberale che, trasformando la vita in capitale umano, trascolora l’esistenza di ognuno in una proceduralità “multitasking”, secondo uno spazio-tempo scandito e quadrettato dalla precarietà del lavoro e dalla coazione a vedere e a essere visti che la società dello spettacolo offre in cambio di quella precarietà.
La categoria degli intellettuali, e degli aspiranti tali, non può chiamarsi fuori, e forse è proprio quella – la figura dell’intellettuale narcisista e competitivo – l’immagine antropologica verso cui tende il divenire del lavoro di tutti, quando questo è sempre meno mezzo di emancipazione e costruzione conflittuale di soggettività politica, e sempre più strumento di autosfruttamento sotto l’insegna della “Io S.p.A.”.
La presa di parola pubblica stempera la propria politicità nel “troppo” di comunicazione, diviene parte dello show delle macchine mediatiche, oppure alimenta i dispositivi di valutazione meritocratica che ogni individuo-impresa rivendica per misurare il valore del proprio capitale umano: “al tramonto e alla notte dei valori” sono succeduti, in barba a Nietzsche, “l’alba e poi il giorno delle valutazioni”. Forse la parola e la comunicazione sono fradice di denaro, come diceva Deleuze, e fradice pure di godimento narcisistico, e di invidia, che, quando di denaro ne gira poco, diventano veri e propri valori di scambio.
Così, quella critica militante, che in una certa misura proviene dal passato, e a cui mi invita la lettura di questo libro di incursioni nel presente, quella critica che non può rinunciare ad annodare i fili della teoria e della prassi, mettendo in questione l’una e l’altra, non ha certo gioco facile, né grandi spazi di agibilità. Rovatti lo sa bene e quando parla di intellettualità marginale, di interruzioni nel flusso delle informazioni, di esercizio del silenzio, delinea una situazione paradossale e pericolosa, molto difficile da abitare, soprattutto per chi non può contare su nessuna posizione già acquisita.
Eppure il crinale rischioso che separa visibilità e impercettibilità, nome proprio e anonimia, presa di parola e silenzio, è il luogo di oscillazione in cui occorre trovare un difficile equilibrio, per forzare le sbarre del proprio egotismo e restituire una dimensione immediatamente politica a un’esistenza sempre più privatizzata: un’arte della resistenza che deve installarsi nei gesti e negli esercizi che ogni giorno puntellano la nostra soggettività, anche passando per operazioni ben poco remunerative nel presente in cui siamo, come cedere la parola, o disarmare lo sguardo.

martedì 16 aprile 2013

Natascia Mattucci - Gianluca Vagnarelli - Medicalizzazione, sorveglianza e biopolitica. A partire da Michel Foucault - Mimesis, It, 2012


MEDICALIZZAZIONE, SORVEGLIANZA E BIOPOLITICA

A PARTIRE DA MICHEL FOUCAULT

A partire dall’opera di Michel Foucault, in questo volume studiosi di varia provenienza si confrontano sull’intreccio tra medicalizzazione, biopolitica e potere. L’intento è quello di sviluppare un’indagine critica che sia, al tempo stesso, un’ermeneutica dell’opera dell’autore francese e un’ontologia del presente in grado di mettere in relazione la riflessione filosofica con la soggettività in carne ed ossa. Le forme odierne assunte dalla normalizzazione del vivente, infatti, non ci pongono di fronte all’alternativa secca tra controllo e perdita di controllo, sottomissione e rifiuto, conformità e trasgressione, ma si articolano sempre di più intorno ad una complessa relazione tra sorveglianza e autosorveglianza. Più che far prevalere le suggestioni di un’onnisciente machine de contrôle, gli scritti qui raccolti cercano di offrire un contributo all’indagine sui molteplici e variegati sentieri percorsi dalla società “postpanottica”. 

Natascia Mattucci è ricercatrice di Filosofia Politica presso la Facoltà di Scienze Politiche dell’Università di Macerata e docente di Filosofia dei Diritti Umani. Tra le sue pubblicazioni: L’universale plurale. Sul pensiero politico di Kant (2006); (a cura di) Esclusione, identità e differenza. Riflessioni su diritti e alterità (2010); in corso di pubblicazione La politica esemplare. Sul pensiero di Arendt (2012). 

Gianluca Vagnarelli è dottore di ricerca in Teoria del Diritto e della Politica e docente a contratto di Filosofia Politica presso la Facoltà di Scienze Politiche dell’Università di Macerata. A partire dalle ricerche post-dottorali svolte presso l’Unité de recherche en philosophie politique dell’Università di Liegi, sta approfondendo il tema della medicalizzazione della società in Foucault. È autore del volume La democrazia tumultuaria. Sulla filosofia politica di Jean-Paul Sartre(2010).

lunedì 15 aprile 2013

Noam Chomsky e Michel Foucault - La natura umana. Giustizia contro potere - Castelvecchi, It, 27 marzo 2013


Nel 1971, in un momento di grandi cambiamenti politici e sociali, due dei maggiori intellettuali del secolo scorso, Noam Chomsky e Michel Foucault, furono invitati dal filosofo olandese Fons Elders a discutere uno dei temi irrisolti del pensiero occidentale: esiste una natura umana «innata» indipendente dalle nostre esperienze e dalle influenze esterne? Il loro fu uno dei dibattiti più provocatori e originali che la filosofia contemporanea ricordi. Partendo dai problemi di natura linguistica e gnoseologica, il loro incontro si distese per strade assai più vaste, arrivando a comprendere la storia, lo studio dei comportamenti, la creatività, la libertà e la lotta per una giustizia sociale.

Redazionale Castelvecchi:

Nel 1971 due dei più influenti e noti intellettuali del XX secolo vengono invitati dal filosofo olandese Fons Elders a discutere di una vecchia questione: esiste, nella natura umana, un senso innato di giustizia indipendente dalle nostre esperienze e dalle influenze esterne? Il risultato è stato un dibattito tra i più originali e provocatori, un viaggio attraverso l’ambiguo rapporto tra morale e potere che serve anche da introduzione alle singole teorie dei due filosofi. Quello che in partenza era un discorso radicato nella linguistica (Chomsky) e nella teoria della conoscenza (Foucault) si evolve ben presto in una discussione sui più vasti argomenti, dalla scienza alla storia, dalla psicologia comportamentale alla libertà e alla lotta per la giustizia. Quella giustizia che, per Chomsky, aveva un fondamento reale, assoluto, profondamente radicato nella nostra natura e che, per Foucault, era solo uno strumento del potere.

Noam Chomsky

(Filadelfia, 1928)
Linguista, filosofo e teorico della comunicazione. Professore di Linguistica al Massachusetts Institute of Technology. È il fondatore della grammatica generativo-trasformazionale, considerata uno dei maggiori contributi alla linguistica del Novecento. Intellettuale anarchico e socialista libertario, Chomsky è stato ed è una delle più forti e penetranti voci del dissenso americano, dai tempi del Vietnam a oggi.

Michel Foucault

(Poitiers, 1926 – Parigi, 1984)
Sociologo, filosofo, psicologo, storico e attivista francese. Considerato fra i più influenti intellettuali del XX secolo, Foucault è noto soprattutto per il contributo teorico che ha dato allo studio dei sistemi sociali, per il suo lavoro sulla storia della sessualità umana e per l’impegno contro il sistema delle carceri.


domenica 14 aprile 2013

Stefania Ferrando - Michel Foucault, la politica presa a rovescio. La pratica antica della verità, nei corsi al Collège de France - Franco Angeli, It, 2012



Michel Foucault, la politica presa a rovescio. La pratica antica della verità, nei corsi al Collège de France

Stefania Ferrando
Franco Angeli Editore - 2012

C'è qualcosa su cui la politica non riesce ad avere presa. In alcuni luoghi di esperienza, come il crimine, la follia o i rapporti tra i sessi, prendono forma delle questioni cui la politica è chiamata a rispondere, senza però poterlo fare mai del tutto. Sono problemi che le restano inassimilabili e che aprono, forse, la possibilità di una diversa vita politica. È attorno a queste esperienze che ruota la pratica di pensiero di Michel Foucault, così com'è ricostruita e interrogata in questo volume, sulla base dei Corsi al Collège de France, dei Detti e scritti e di altri materiali, inediti. Deciso a fuoriuscire da una filosofia che vuole dettare la sua legge alla realtà, Foucault cerca un nuovo modo di rapportare pensiero, discorso e prassi, e si rivolge ora alla pratica della critica, ora a quella del dir vero dicendolo tutto o, ancora, alla filosofia antica. La posta in gioco è pensare "una politica intesa come un'etica": ma quali sono le sue condizioni, le sue potenzialità e i suoi limiti? Ecco le domande che il libro affronta in un corpo a corpo con l'opera foucaultiana.

Stefania Ferrando è dottoranda in filosofia politica all'Università di Padova e all'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales di Parigi (GSPM/Institut Marcel Mauss). Ha pubblicato alcuni saggi sui rapporti tra etica, politica e psicoanalisi.

Prefazione
Parte I. Illuminismo e criticaPolitica della verità nell'Illuminismo
(Intrecciare diversamente il pensiero e la realtà; Kant, dalla critica all'Aufklärung; Regimi di verità; "Un'analisi non più delle rappresentazioni del potere, ma del suo funzionamento reale")
L'inassimilabile dalla politica
(Volontà e comunità d'azione; Spiritualità politica. La rivoluzione iraniana; Differenze che non fanno differenza: la governamentalità liberale)
Le pieghe della critica: noi, attualità, ethos
(Pensare nell'attualità; Per chi è il presente?)
Parte II. Estetica dell'esistenza e parrêsia democraticaVita, spiritualità e problematizzazione
(I Greci nella modernità; La cura di sé come un capitolo della storia della verità; Una via stretta per la filosofia. Socrate e la materialità dei discorsi)
Politica come esperienza e politica istituita: il campo della parrêsia
(Politeia e dunasteia. Riproduzione e produzione politica; Parrêsia: il dir vero dell'ethos; Verità, libertà e rapporto alle norme. Cristianesimo antico e grecità; Il governo della differenza e l'estetica dell'esistenza)
I piaceri e il gioco delle differenze in democrazia
(Erotismo politico; Può la democrazia sopportare la verità?)
Parte III. La parrêsia filosoficaSocrate e la vita della città
(Un altro Socrate; Il soggetto nella politica; Educazione, vita della città e vita filosofica)
Le Lettere di Platone. Ascoltare la polis, governare chi governa
(La voce della politeia; Il reale della filosofia: il filosofo consigliere; La volontà filosofica e la scrittura della città)
Lo specchio incrinato: cinici, immaginazione e critica
(I cinici e l'osceno del vivente; Diogene il cinico, Ipazia d'Alessandria: l'immaginazione politica)


sabato 13 aprile 2013

Séminaire “Actualités Foucault” @ Université Paris-Est Créteil, bâtiment i, 2e étage, salle 233 - vendredi 26 avril 2013, de 14h à 17h


Le séminaire “Actualités Foucault” tiendra sa première séance le vendredi 26 avril 2013, de 14h à 17h, à l’Université Paris-Est Créteil, bâtiment i, 2e étage, salle 233 (métro ligne 8, Créteil-Université).

L’objectif de ce séminaire est de rassembler régulièrement tous ceux qui travaillent sur ou à partir de la pensée de Michel Foucault, et de créer un espace de débats et d’échanges autour d’une œuvre foisonnante dont la perception se renouvelle fortement et rapidement, grâce à des publications toujours plus nombreuses.
Il s’agira à chaque fois de présenter une actualité triple. Actualité académique : les étudiants travaillant actuellement sur ou à partir de Foucault (masters, doctorats, projets d’articles ou de livre) pourront exposer leur recherche. Actualité critique : on rendra compte des ouvrages ou articles importants parus dernièrement (parfois en présence de l’auteur). Actualité éditoriale : présentation à la fois des inédits de Foucault récemment publiés (conférences, articles, entretiens, cours au Collège de France), mais aussi présentation de travaux d’édition de nouveaux textes de Foucault à paraître. Nous profiterons de cet espace également pour annoncer les plus importantes manifestations foucaldiennes prévues.
Nous tâcherons enfin de mettre les concepts foucaldiens à l’épreuve des grandes mutations (techniques, politiques, éthiques) contemporaines, pour rester fidèles à l’injonction de diagnostic de notre présent.

Frédéric Gros, Daniele Lorenzini, Ariane Revel, Arianna Sforzini




venerdì 12 aprile 2013

Seminar 9: Foucault and the critique of our present: reworking the Foucauldian tool-box @ Goldsmiths College, London, 2013


Seminar 9: Foucault and the critique of our present: reworking the Foucauldian tool-box.

Silvia Chiletti (Centre Koyre, EHESS, Paris) - "What is an author? Foucault between archeology and the practice of writing." (March 13 th)
Next events: 

Tiziana Terranova - March 19th, 4-6pm - 'Beyond neoliberalism: post-workerist perspectives on Foucault, crisis and debt' 
Michael Dillon, March 26th, 4-6pm – “Foucault: Political Spirituality and the Courage of Truth”. 
Emanuele Leonardi - May 17th 
Ottavio Marzocca - May 22nd 

Description: “What is this present which I belong to?”. This was the question asked by Foucault recalling Kant's writing on the Enlightenment. This is also the interrogation that a Foucaultian gaze on the present specific context/spaces should pose again. In Foucault's view, the practice of a history of our present is primarily conceived as a critical attitude towards the configuration of power relations given at a certain time, that is as an effective challenge of the ways in which our lives are governed. Then, the history of the present and the critique are (in turn) grounded on a genealogical posture, aiming at making all evidence unacceptable. In this way, as Foucault remarked in 1978, the critique can be conceived as “the art of the voluntary disobedience, of the reasoned indocility. Therefore, the function of the critique would be the disassujettissement in the play of what could be named a politics of truth”. 

Related to the couple critique-history of our present a broad Foucaultian vocabulary has emerged: governmentality, counter-conduct, and biopolitics are only some of the Foucaultian notions closely linked to the question of our present and to the will of “not to be governed in such a way”. 

The aim of this seminar will be to trace out and to “update” this range of notions, reworking them in the light of postcolonial challenges, new practices of struggle and political technologies. Thus, the aim is neither to test the viability of the Foucaultian grid in our present, nor to undertake a philological route exploring Foucault's concepts, but rather to put these notions at work in present and heterogeneous contexts. Secondly, it's through the twofold axis of space and knowledge that we will try to highlight the spaces for critique that a Foucaultian vantage point could open and make visible today. However, in the place of a coherent Foucaultian grid/approach to take on, we also claim the ‘right’ to a partial and instrumental use of Foucault's tool-box: consequently, the very concept of “use” needs to be rethought not in terms of an application of methods and concepts to our diagram of analysis but instead as a way of ‘playing with’ some of Foucault's perspectives, also pushing them up to their geographical/historical/political limits and making them resound in different spaces. 

Related to that, it's the very meaning of critique which should be reframed: what does it signify today to put into practice an effective critique of the regime of knowledge and truth which shapes our conducts? If according to Foucault the first step consists in “making visible what is visible”, now perhaps we should ask whether this is enough or if the task of the critique becomes most of all the capacity to spur us to act, shaking what is given as unquestionable evidences. 

Among the notions that we will tackle: Counter-conduct, Critique, Government and Governmentality, History of the present, Regime of truth, Subjectivation.

Event Information @ Goldsmiths College

Location: 250, Richard Hoggart Building
Cost: FREE

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giovedì 11 aprile 2013

Mark Murphy: Social Theory and Education Research: Understanding Foucault, Habermas,Bourdieu and Derrida - Routledge, Uk, 21 March 2013



Although education researchers have drawn on the work of a wide diversity of theorists, a number of these have been of particular significance to education. While the likes of Karl Marx, Antonio Gramsci, John Dewey and Paulo Freire influenced previous generations of educational theorists, much of the more contemporary theory building has revolved around a quartet of well-known and much-debated thinkers – Michel Foucault, Jürgen Habermas, Pierre Bourdieu and Jacques Derrida. However, while the influence of these thinkers has grown considerably over the last number of years, both their original work and its application to education can prove challenging to the educational practitioner. The challenges they pose to educators are exacerbated by a lack of suitable reading material that can appeal to the advanced practitioner market, while also providing a sufficiently in-depth overview of the various theories and their applications in educational research.
This edited book expertly rectifies this omission in the educational literature, and delivers a text that is both advanced and accessible, offering the education practitioner/researcher a suitable guide to assist their acquisition and application of social theory. The chapters included in this collection are designed to illustrate the diverse ways in which continental theory of whatever stripe can be applied to educational issues. From school surveillance to curriculum, social theory is used to shed light on ‘practical’ issues facing the sector, helping to widen and deepen discussion around these areas when they are in danger of being over-simplified.
This book will be incredibly useful to post-graduate student teachers who wish to develop their capacity to engage with these debates at an advanced level. It will also prove of great interest to anyone involved in education policy and theory.
Section 1: Introduction 
1. Social theory and education research: An introduction Mark Murphy
Section 2: Foucault 
2.Foucault and his Acolytes: Discourse, power and ethics Julie Allan
3.Foucault, Panopticism and School Surveillance Research Andrew Hope 
4. Foucault, Confession and Reflective Practices Andreas Fejes 
Section 3: Habermas 
5. Jürgen Habermas: Education’s reluctant hero Terence Lovat 
6.The Politics of School Regulation: Using Habermas to research educational accountability Mark Murphy and Paul Skillen 
7. Using Habermas’ Theory of Communicative Action in an Analysis of Recognition of Prior LearningFredrik Sandberg 
Section 4: Bourdieu 
8.Bourdieu and Educational Research: Thinking tools, relational thinking, beyond epistemological innocence Shaun Rawolle and Bob Lingard
9.Research in the New Christian Academies: Perspectives from BourdieuElizabeth Green
10.Bourdieu Applied: Exploring perceived parental influence on adolescent students’ educational choices for studies in higher education Irene Kleanthous 
Section 5: Derrida
11.Derrida and Educational Research: An introduction Jones Irwin 
12. ‘Derrida Applied’: Derrida meets Dracula in the geography classroom Christine Winter 
13.Engaging With Student Teachers on Reflective Writing: Reclaiming writing Duncan Mercieca
Mark Murphy is Reader in Education at the University of Glasgow, UK. He is the creator of www.socialtheoryapplied.com, a website designed to provide a platform for discussion around the relationship between theory and educational research.