lunedì 16 gennaio 2012

André Orlèan - Le Pouvoir de la finance - Odile Jacob, Fr, 1998



André Orléan 
Paris, Odile Jacob, 1998

Le pouvoir de la finance

Le pouvoir de la finance éclate au grand jour. Et pose de nouveaux problèmes qui rendent obsolète tout ce que nous savions de l'économie. André Orléan nous propose dans ce livre une approche tout à fait originale. Non plus en termes d'équilibre mathématique mais de mimétisme cognitif. Le spéculateur avisé se soucie moins des " fondamentaux " de l'économie que de l'opinion des autres. Deviner ce que les autres vont faire et s'y lancer avant eux est le plus sûr moyen de gagner à ce jeu.



Ce livre présente une vision originale de la finance. La thèse centrale qui y est 
développée établit que l’évaluation financière est le produit d’une logique d’opinion. Cette 
thèse a de quoi surprendre. On ne peut imaginer point de vue plus opposé à ce que professe la 
pensée académique. Pour celle-ci, le cours boursier est l’expression d’une grandeur objective, 
à savoir la profitabilité des entreprises. Autrement dit, nulle affaire d’opinion mais le calcul au 
plus juste des gains à long terme des firmes. Pour nous, a contrario, les marchés financiers 
organisés sont des structures sociales dont le but premier est de créer des consensus au sein de 
la communauté financière, de faire émerger des croyances partagées là où, sans eux, 
n’existerait que l’infinie variété des manières idiosyncrasiques de déchiffrer l’avenir. Au 
regard de cette conception, la finance se comprend comme étant une puissance autonome 
d’évaluation et non comme le reflet de grandeurs qui lui préexisteraient. Cette démarche 
rompt avec l’un des dogmes les plus ancrés et les plus défendus de la théorie financière, à 
savoir l’efficience des marchés. 

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