Mardi 10 janvier 2012
Intervenant (pays, institution): Diogo SARDINHA (Collège internationale de philosophie)
Titre : « Michel Foucault, une systématicité sans fin ».
Autour du livre de Diogo Sardinha, Ordre et temps dans la philosophie de Foucault, Paris, L’Harmattan, collection « La Philosophie en commun », 2011.
Coordinateur : Andrea Benvenuto
Répondants : Marc Crépon (CNRS/ENS Paris), André Macedo Duarte (Université fédérale du Paraná, Brésil) et Roberto Nigro (Université des arts de Zurich/Collège international de philosophie).
D’où vient la valeur philosophique de l’œuvre de Foucault ? De ce qu’elle montre comment sont les choses, sans prétendre dire comment elles devraient être ; de ce qu’elle brise les évidences, et lance l’invitation à ce que d’autres jettent les bases pour de nouvelles formes d’existence. Mais ses recherches sur des domaines circonscrits comme la folie, la prison et la sexualité ont un recours subtil à des schèmes spéculatifs et abstraits qui sont le fait de la philosophie. Ces réalités sont intimement associées dans sa démarche : elles ne sont pas des caractéristiques transitoires, mais des traits constants de son travail.
Formé à la philosophie dans les universités de Lisbonne et de Paris, Diogo Sardinha a été chercheur aux universités de Berlin et de São Paulo. Il dirige le programme d’études « Violence et politique » au Collège international de philosophie et est chercheur de l’équipe Normes, sociétés, philosophies (NoSoPhi) à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne. Diogo Sardinha écrit sur la philosophie française du XXe siècle à aujourd’hui et la philosophie allemande, Kant notamment. Avec Bertrand Ogilvie et Frieder Otto Wolf, il a dirigé le recueil Vivre en Europe : philosophie, politique et science aujourd’hui, Paris, L’Harmattan, 2010.
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